Elle avance doucement, le corps courbé, en peinant
Elle lutte contre le vent
Son corps est si frêle
On ne peut lui donner d’âge
Où va-t’elle
D’où vient-elle
De temps en temps elle s’arrête
Jette un regard derrière elle
La nuit tombe doucement
Rendant son pas hésitant
Elle avance péniblement, le corps courbé, en peinant
Le vent fait un bruit effrayant
Mais elle ne tremble pas, avance pas à pas
Qui est-elle
Quelle folie l’entraîne
Est-ce la force de sa volonté qui chasse les nuages pour que la lune éclaire son chemin
Quelle est cette lumière qui baigne son visage
Il n’y a que l’amour qui puisse avoir cette puissance là
J’aimerais lui parler
Découvrir son secret
Je voudrais courir pour la rattraper
Mais mon corps ne bouge pas
Et je reste sans voix
Quand soudain, je me rappelle
Que c’est mon reflet que la lune me renvoie.