Entre l'ombre
et la
lumière
A toi qui te promène dans ma vie, au gré de tes désirs. A nos rires, à mes larmes, à tes silences, au plaisir, aux étoiles de ton regard, à la chaleur et à l'ivresse de nos étreintes.
A ma douceur.
A nos peurs
Je serai ton désordre
Ton chemin de traverse improbable
Ta montagne sacrée
Ton temple et ton rite païen
Tu seras ma folie
Le battement de mon cœur
Mon désir absolu
Mon ange et mon démon
La bougie
Je voudrais que tu sois là, le dernier jour de la dernière heure
Que tu tiennes ma main pour que j’ai moins peur.
Que tu oublies le reste de la vie, pour un an, un mois, un jour, une heure.
Je voudrais sentir tes bras autour de moi et la douceur de ta chaleur
Entendre ton pas, ta voix, sentir ton souffle sur moi.
T’écouter me dire que je suis à toi et que tu es à moi.
Je voudrais que tu sois là, pour mon dernier combat
Que tu tiennes ma main pour que j’ai moins froid
Qu’on oublie le temps passé, les années et toutes nos erreurs.
Avant de rendre mon dernier soupir, sentir ton désir se poser sur moi.
Laisser nos cœurs crier, s’appeler et ressentir cette joie.
Que tu fasses cela pour toi, autant que pour moi.
Je voudrais que tu sois là, avant que j’aille dormir sous les fleurs
Que tu me tiennes dans tes bras tout contre ton coeur
Que tu oublies que je ne suis pas ta vie, ton pays, ta loi
Et qu’enfin tu retrouves la trace de nos pas.
Je voudrais que tu sois là, tout près de moi
Avant que la mort ne m’emporte loin de toi
Je voudrais sentir tes bras autour de moi
T’entendre me dire qu’un jour on se retrouvera
Je voudrais que tu sois là, pour me sentir en apesanteur
Que tu tiennes ma main en me parlant du bonheur
Et que tu prononces mon nom comme la plus belle des douceurs
Que tu l’écrives près du tien et l’entoure d’un cœur
Pour qu’à tout jamais je ressente ta chaleur
Tu as la force du lion, moi je suis comme l’oiseau bleu, portée par le vent de mes émotions.
Tu avances d’un pas tranquille tandis que parfois je vacille.
Chacun de nous cherche son oasis, pour s’y abreuver, se ressourcer, se laisser bercer par la douceur de vivre.
Si je me pose un instant sur ton épaule, ne me dévore pas, prends ma douceur en échange de ta chaleur.
Le moment présent
Au cœur de ma nuit, je pense à lui. Je ne l’oublie pas. Les mois passent et dans mon coeur, cet amour que j’ai pour lui reste là, blotti contre ma douleur, tremblant de froid.
Je traîne ma peine, comme si mon âme ne voulait pas guérir de lui. Sur ma peau, je garde le souvenir de la douceur de ses lèvres, j’aimais son regard accroché au mien, nos corps complices se désirant à l’extrême, l’intensité de ces moments volés au temps.
La douceur de ses mains… son sourire de travers, sa voix profonde et douce et ses mots de désir, tout me manque, cruellement, intensément.
J’aimais tant la chaleur de ses bras lorsqu’il me serrait contre son torse, la pétillance de son regard lorsque j’habillais mon corps de lumière pour lui plaire.
Et nos délires de la nuit, nos rires après l’amour, son odeur sur ma peau, le bruit de sa respiration lorsqu’il dormait près de moi. Je savais tout cela précieux et éphémère mais… je l’aimais, je l’aime. Je n’en guéris pas.
Je vis, je ris, mes larmes ne coulent plus si souvent, mais il me manque toujours autant.
Princesse de la lune, mon ange, ma sœur, veille sur mon étoile, que jamais sa lumière ne s’éteigne car si mon âme meurt, l’amour que j’ai pour lui mourra aussi et l'une des plus belles choses que je possède est cet amour dont il ne veut pas.
Lettre à la Princesse de la Lune
Le téléphone ne sonne pas, le silence s’installe, et le chagrin réclame sa place...
Princesse de la lune, veux-tu être mon étoile un moment ?
M’offriras-tu du temps, du temps pour ne plus sentir aussi fort la douleur, ne pas laisser les souvenirs de nos peaux qui se touchent me jeter à terre?
Ne pas hurler lorsque les images de nos premières rencontrent viendront ravager mon cœur.
Comment assumer les souvenirs ?
Effacer les photos, les messages ?
Comment ne pas devenir cette louve rampante qui pleure sous ta lumière, si je dois renoncer ?
Je l’avais choisi. Le sais-tu cela ?
Je l’avais choisi pour l’homme qu’il est. Pas par besoin non.
Je l’avais choisi par désir. Par évidence. Par connivence.
T’ai-je raconté comme son sourire m’inondait de chaleur, comme son regard me faisait fondre, comme ses mains me chaviraient ?
T’ai-je seulement dit que j’aimais les défauts de son coeur ; et qu’a mes yeux cela le rendait beau ?
Lorsqu’il me serrait contre lui, le monde pouvait bien exploser, j’étais ailleurs, autre part, chez moi...
J'étais exactement là où j’avais rêvé mes rêves.
Un jour je te conterai ma colère, mais cette nuit je te confie mes larmes, celles du plus profond de mon cœur, celles de la tristesse infinie et de la solitude qui me brisent, celles qui jamais ne cesseront lorsque mon âme appellera son âme, sans jamais recevoir de réponse.
On ne peut pas reprendre l’amour que l’on donne, il faut le laisser partir, même s’il nous déchire...
Princesse de la Lune, cette nuit je te confie mon cœur, ses déchirures et ses fleuves de sang, prends en soin, moi je ne peux pas, je laisserais les vents mauvais le déchirer car il me fait mal à en crever.
Ecrire
Ecrire quelque part.
Pour écrire encore.
Pour sentir le leurre de ton souffle chaud et de ton regard attentif quand tu me lis.
Ecrire toujours.
Pour parler, raconter, croire que tu es toujours là à m'écouter.
Pleurer ma peur, hurler mes larmes.
T’aimer sur le papier, faire semblant d'espérer ,
jusqu’à accepter ce que je ne peux changer
Ecrire toujours
Pour trouver mon souffle et respirer, laisser couler la douleur de mon coeur prêt à exploser.
Ecrire l'amour, dans le sable, le graver dans la terre, le peindre sur les murs, le dessiner dans le ciel.
Ecrire mon amour jusqu'à ne plus pouvoir prier
Ecrire avec mon sang, m'enfoncer dans les flammes parce que je suis terrorisée.
Ecrire tout ce que je ne sais pas dire, écrire pour ne pas m'écrouler.
Ecrire encore, écrire toujours, écrire pour te dire que je ne cesserai jamais de t’aimer.
Ecrire pour survivre