Tu as l’âme en hiver
Glacée, perdue, presque brisée
Mais plus que jamais déterminée
Tu avances dans la nuit guettant le moindre bruit
Tape ton cœur
Cogne le sang dans tes veines
Se bousculent dans le brouillard les tumultes de tes peurs
Tu fuis dans le noir
Loin des coups et de la terreur
Tu fuis et tu te sens vivante
Glorieuse guerrière éphémère de l’obscur
Femme abîmée, dévastée, fracassée
Tu fuis avec l’espoir de te délester de tes chaînes
Tu hurles ta fureur et ta peine
Et ce cri résonne dans la nuit et monte tel une prière
La prière de la vie, de l’espoir et de la liberté
Le choix d’y croire et de vouloir
La volonté de vivre et de te retrouver
La force de t’aimer.