Est-ce qu’il arrive un jour où le cœur devient si sec, qu’on n’a plus rien à offrir et plus de larmes à pleurer ?
Est-ce qu’on devient aussi creux et léger qu’un morceau de bois flotté, poli par la marée ?
Est-ce qu’on finit par se taire, fuir tout contact, rejeter tout désir, ne plus ressentir de plaisir ?
A trop souffrir, on apprend à se taire, ne plus se dire aux autres.
Le peu qu’on dit ou raconte n’est pas compris, même s’il est entendu.
À force d’être trop pure, je me suis tant blessée.
…
J’ai parfois pardonné aux autres et d’autres fois j’ai claqué la porte sans jamais revenir.
Des amis m’ont trahie, des amours m’ont blessée, mais je ne serai jamais une femme aigrie, effacée ou fuyante.
Ma plus grande force est d’accepter ma fragilité.