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Glas Maol

  • Photo du rédacteur: bijounicoleb2
    bijounicoleb2
  • il y a 2 jours
  • 2 min de lecture

Ce jour-là, afin d’alimenter un article que j’écrivais sur les Highlands  j’étais partie en randonnée à la recherche de maisons typiques dans les montagnes de Glas Maol.

J’avais croisé beaucoup de ruines puis, la chance m’a souri. Je suis passée devant une maison magnifique, une de ces vieilles maisons écossaises, massive, ancrée dans la terre, comme si elles avait bravé tous les vents d’Ecosse depuis des siècles. Elle était aussi magnifique que majestueuse et dégageait une aura de paix et de mystères réunis avec sa clôture, son jardin en pente et ces fleurs si rares au milieu de Glas Maol.

Le jardin était magnifique, il donnait envie d’y entrer pour s’asseoir un moment et méditer.

Je me suis arrêtée un instant pour prendre quelques photos et observer. Cette maison pourrait avoir une place de choix dans l’article que je préparais sur les vieilles demeures des Highlands.

Par une fenêtre ouverte, on apercevait une grande pièce, avec un canapé et des fauteuils moelleux. Il y avait toute une série de cadres photos au mur mais j’étais trop loin pour distinguer nettement ce qu’il y avait sur ces photos.  En me penchant un peu j’ai pu voir  une belle cheminée en pierres sur le côté sur laquelle trônaient quelques trophées.

Le vent amenait quelques notes de musique jusqu’à moi, quelqu’un jouait du piano, cet air me disait quelque chose, mais, je n’arrivais pas à me rappeler où je l’avais entendu.

J’ai entendu un chien japper, puis, j’ai aperçu une femme dans le jardin, un labrador doré se promenait autour d’elle et deux chats l’un gris et l’autre roux, jouaient ensemble dans les buissons.

La femme regardait les montagnes en rêvant, puis quelqu’un l’a  appelée de l’intérieur et elle est rentrée en riant, suivie du labrador doré. J’étais trop loin pour comprendre ce qu’elle disait, mais il m’a bien semblé qu’elle parlait français.

J’ai encore pris quelques photos, en me faisant discrète pour que les habitants de la maison ne me voient pas,

Lorsque je suis redescendue au village, je me suis arrêtée à la taverne, et j’ai demandé à qui était cette maison. Le propriétaire m’a regardée un instant d’un air suspicieux, puis m’a dit :

« - oh celle-là !  Elle était à quelqu’un du coin, plus personne y habite, j’crois bien qu’elle est louée pour les vacances. »


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