Princesse de la Lune
Ne plus perdre mon temps avec les faux amis, les faux amours, les faux-semblants, les faux-espoirs, les fausses-routes, les vraies disputes et les fausses réconciliations, les mensonges et les promesses jamais tenues.
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Prendre le temps de vivre, aimer, respirer, rire à gorge déployée, réaliser mes rêves, écrire, écrire encore, écrire toujours.
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Même seule, rester debout, ne pas douter, laisser la jalousie glisser, préserver ma douceur et ma pureté. Résister et m'envoler pour hurler de vie et oublier la douleur, la maladie, la violence de la peur et la morsure du silence.
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Briser mes armes pour ne pas rendre les larmes.
Le choeur des femmes
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Dans une vie, il y a les grands chagrins dont on ne se remet jamais, et les petites peines, il y a ceux qui vous aiment et s’en vont, ceux qui vous détestent à tout jamais, ceux avec qui l’on pense que toute amitié est improbable et quelquefois il y a de merveilleuses surprises.
On se rencontre, on s’approche peu à peu, on partage quelques instants de pause et les liens se nouent, parfois éphémères, parfois un peu plus forts.
Et il y a ces belles phrases que l’on entend, celles qui nous soignent et nous apaisent, celles dont on se souviendra toujours et auxquelles on repensera avec plaisir ou tristesse.
Peut-être qu’avec le temps, on déformera un peu les mots et les propos mais l’idée restera la même, ces mots sont comme un pansement sur une plaie. Ces petits témoignages d’amitié, ces sourires précieux…
Et puis, au crépuscule de la vie, on déballera ces souvenirs comme des trésors enveloppés de papier de soie pour refaire un bout du voyage.
Ces mots d’amour posés sur l’oreiller, cette tasse de café fumant près de la cheminée, cette chanson composée sur un coin de table pour vous demander de rester pour toujours… tous ces moments de bonheur, nos trésors de femme, font partie de la lumière de notre âme.
Entre nous
Les gens qu'on aime, on ne les rencontre pas, on les reconnait
On ne sait jamais qui on rencontre, on ne sait jamais pourquoi. Est-ce le destin qui s'amuse à diriger nos pas ? On sait juste que des chemins se croisent, que des amants s'enlacent puis parfois se lassent, que les larmes effacent les sourires avant que la vie reprenne ses droits, jusqu'au moment où il suffit d'un regard pour que la lumière nous éclaire à nouveau.
Les frites
Tout commence toujours par l’amour, même le besoin, même la faim. Tout commence toujours par l’amour, même le frémissement de l’eau, la pointe de l’aube ou le noir immense de la nuit et du silence.
Mais qui de l’œuf ou de la poule ? Qui de l’atome ou du hasard ? Qui de toi ou de moi ? Qui peut le dire ? Qui peut savoir ?
Ce que je sais, ce que je sens, ce que je vois. Ce que j’attends, ce que j’espère, ce qui arrivera ou n’arrivera pas. Ce que j’irai chercher, ce qui viendra à moi. Ce que tu feras, ce que je ne ferai pas, ce que nous ne dirons pas, ce que nous prouverons, ce que nous nierons et puis, ce que nous tairons.
Pour ne pas souffrir, ne pas mourir, s’accrocher au désir de ta peau contre ma peau, de ton cœur loin de mon cœur, de ta vie qui part en vrille sans que je puisse intervenir, changer les choses, te guérir, te retenir.
Un matin, peut-être lointain, peut-être pas, le soleil ne se lèvera pas. Et je resterai là, seule, le regard perdu au loin, à attendre ce qui ne sera jamais plus : l’aube qui se lève sur nos deux corps fantasmés, enlacés, emmêlés, embrasés, emportés.
Il ne restera en moi que des miettes, des bribes, des pensées qui se bousculent et s’entrechoquent, et cette douleur, cette terreur, qui plus jamais ne me laisseront en paix.
Alors, je chercherai au fond de moi, ce qui peut bien me rester de nous, de toi et de moi, de toi, de toi, de toi…
Et je trouverai la musique, la plus belle musique qui soit, celle de ton âme et de ton amour pour moi, pour nous, la musique de ton regard qui a toujours su me troubler puis m’emporter, je trouverai la musique et ainsi je te retrouverai en moi, pour toujours blotti contre mon cœur, la lumière de ma petite bougie vacillante contre l’immensité de ta flamme et j’entendrai alors ton rire immense, ta voix moqueuse qui me charriait et me bousculait de la plus jolie façon lorsque je te piquais tes frites.
… Tout commence toujours par l’amour, et aussi vrai que Dieu a inventé les frites, pour toi, pour moi, pour provoquer ton fou rire, je te promets, je te jure, que rien ne finira par la mort et que je t’aimerai à tout jamais.